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No Surrender

21 juin 2013

Discussions entre légumes : la Tarte-Soleil !

Absolument rien n'a été publié ici depuis exactement deux mois. DEUX MOIS ! Il s'est passé tant de choses depuis que c'en est indécent ; par exemple, j'ai revu Django, et je le trouve toujours aussi puissant. Entre autres, j'approche aussi de la fin de mon apprentissage, pour ne pas dire que je suis en plein dedans - et la Petits Plaisirs Box, mon petit Truc sorti de ma tête, pousse tranquillement. MAIS. J'aurais des millions de choses à vous dire sur, comment je les vis, ces derniers moments de ma vie d'étudiante. Sauf que pour le moment, je ne peux pas. Les murs ont des oreilles, d'immenses oreilles, et rien de ce qui est écrit ici n'est privé, alors... Silence radio. Pour l'instant uniquement.

Enfin bref, ce n'est pas ce qui m'amène. Voyez-vous, avec l'Homme, on adore se gaver d'hamburgers, de pizzas, de panini - bref, tous les plats qui impliquent la présence de pain enrobant les autres aliments. Sauf que ce n'est ni bon pour la santé, ni varié, ni équilibré, ni légumineux. Et avec le beau temps qui approche (ceci n'est pas une affirmation, simplement une supposition hasardeuse), il serait dommage de se priver de beaux légumes gorgés de soleil (de même). 

Du coup, nous avons tenté l'achat d'une quantité de légumes plus importante qu'à l'ordinaire. N'allez pas non plus croire que nous ne mangions que des féculents moyens, merci, mais on broutait quelques fibres de temps en temps. Et un peu, un tout petit peu de viande. Pas à cause des récentes polémiques-Victor, non, juste pour le prix qu'elle coûte, la salope, avec ses quinze euros le kilo.

Bref, ce matin j'étais seule à la maison à me morfondre, tandis que l'Homme chassait le zébu dans l'espoir de rapporter un maigre pécule au foyer <- Non, j'étais juste en congé et pas lui. Et bien sûr, comme je n'aime pas beaucoup réfléchir, car cela me fatigue, j'ai complètement oublié qu'il m'avait promis qu'il cuisinerait son plat fétiche, les pâtes Carbo, ce midi-même. Plat que j'ai jadis essayé de reproduire avec un succès totalement inexistant, vu que môssieur était dérangé par la présence d'échalotes au lieu des oignons ; mais je pense qu'il y a là tout un débat, et je laisse le soin aux afficionados de me jeter la pierre.

Bref-bis, c'est en ayant zappé cet élément que je me suis hâtée en cuisine vers midi moins dix, et que j'ai pensé aux trois poivrons qui discutaient au fond du frigo, avec la crème fraîche entamée et une pâte brisée. Je me suis approchée, tout près, et j'ai pu capter des bribes de leur conversation.

Poivron rouge - Putain, j'ai hâte qu'elle me fasse griller au four, j'adore ça, ça me rappelle la plage.
Poivron vert    - Heu, ouais, moi j'ai toujours la peau qui pèle après, c'est chiant !
"..."
Crème fraîche entamée - Hééé ben, je sens que je vais encore finir à la poubelle, ils ont une foutue manie de m'ouvrir, de me vider à moitié, et généralement ils attendent une semaine, puis la nana m'ouvre et fait "hann, elle sent plus très booonhann, chéri seennns pour voir!" et, généralement le mec fait une grimace, et, généralement, c'est basta, poubelle, merci d'être venue. Bon sang, elle me colle un peu de curry, du gingembre, et elle me mélange à un truc, comme ça on n'en parle plus ! 
"..."
Pâte brisée - ... Je sens mon coeur fendu en mille morceaux... La vie est si morne, si cataclysmique, au fond de ce cube où se meurt mon abîme... 
Crème fraîche entamée - Ohh, voilà qu'elle recommence, fait chier, que quelqu'un la déroule et la fasse cuire, pitié ! 

Il ne m'en fallut pas davantage pour trouver une idée brillante. Autrement plus brillante que ce soleil dont tout le monde me parle. 

Ingrédients : 

 - Trois poivrons indisciplinés
 - Une pâte, ici elle était brisée mais feuilletée ça doit être bon aussi
 - Un pot de crème fraîche, entamée ou non 
 - Des épices au choix (ici : curry madras, piment rouge en poudre, gingembre et curcuma)
 - Un peu de fromage (ici : brie, rime très pauvre)
 - Un oeuf. Pour la protéine. 

Mode opératoire : 

Comme le poivron rouge adore cela, commencez par le poser bêtement, avec ses camarades, sur la grille du four ; assez haut, et mettez le four en position grill. Retournez les poivrons de temps en temps, leur peau va progressivement noircir. L'opération peut prendre du temps mais en vaut la chandelle, veillez à ce qu'ils ressemblent bien à Georges Hamilton à la fin de l'été

Une fois que c'est fait, sortez les et posez les immédiatement dans un saladier que vous couvrirez ensuite avec du papier fraîcheur. Cela permet d'étouffer les poivrons, mettant ainsi un terme à leurs jérémiades, et surtout cela décolle leurs peaux. 

Attention c'est fort chaud, pelez-dépiotez les poivrons et coupez-les en fines lamelles. Tranchouillez également le brie. 

A côté, mélangez les épices en vrac avec la crème fraîche, de manière bien uniforme. 

Etalez la pâte, piquez-la avec une fourchette pour mettre un terme à ses souffrances, puis recouvrez-la avec la crème. 

Le reste est assez fastoche : il s'agit d'étaler les lamelles de poivron, d'ajouter le brie, et de casser un oeuf bien au milieu. 

Voici le résultat que j'ai obtenu : 

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Enfournez ensuite, chaleur tournante et 180°, jusqu'à ce que le blanc soit bien cuit (je dirais une vingtaine de minutes, mais surveillez bien quand même !)

Et voilà :)

Après une cuisson sans encombre, mon appareil photo décida d'oublier ses principes en me pourrissant ma balance des blancs. Qu'à cela ne tienne, voici une photo du résultat final. 

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C'est tout pour aujourd'hui ! Ah, une petite précision : vous apprécierez davantage cette recette si vous aimez les tartes aux légumes. Ce qui n'est pas mon cas. Mais quand on se force, un tout petit peu, après on se met à apprécier. Prochaine étape : aimer les sardines ! ça tombe bien, j'en ai deux qui discutent dans le placard... 

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21 avril 2013

J'ai des emporte-pièces et j'aime ça

Quel titre provocateur ! Tout ça pour présenter une recette de cuisine, dont j'ignore si elle mérite même de porter ce nom. En fait, ce serait plutôt "moi, dans notre cuisine un dimanche midi, avec cet emporte-pièce qui me fait des clins d'oeil, et ces tomates rouges, et cette menthe sur le balcon, et..." Et un petit paquet d'autres ingrédients sortis du frigo avec l'idée de pondre une salade composée. 

Bah au final, la salade composée aura subi une décomposition totale : j'ai tout séparé avec des saveurs différentes, ça donne un truc un peu étrange dans l'assiette, mais au final on mélange tout façon "gloubiboulga" et c'est BON.

Voici donc le champ avant la bataille. Autant le dire tout de suite, il n'y aura pas de photo de l'après, puisqu'une fois mélangé, tout ça ressemble à la plus simple des salades composées. En encore plus gloubiboulga.

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Nous trouvons donc quatre parties, j'avais prévenu que le tout manquait un peu d'esthétisme. N'empêche, c'était fort bon ! Au premier plan, un tartare de tomates avec un peu de basilic (frozen basilic from my friend, Daregal, rangé entre la vodka et les glaces au caramel) et de menthe, née chez mes parents et transplantée sur notre balcoune. Derrière à gauche, ce n'est pas un oeuf dur, que nenni !! C'est un formidable oeuf mollet ! Blanc ferme et jaune liquide, oui madame ! A droite, une simple salade coupée en lamelles, ainsi que les chutes du jambon que l'on aperçoit plus haut :) Un poil de sauce soja au milieu pour donner du goût, et le tour est joué ! Enfin, tout en haut, c'est un millefeuilles de jambon blanc avec sa crème ciboulette, découpé à l'emporte-pièces. 

Et bien c'était plutôt fort goûtu, et surtout printanier ! Et ce soir, c'est flammekueche.... Mais d'abord, apéro. On est Dimanche soir, que diable ! 

<3

 

17 avril 2013

MUA, J'ADORE, c'est pas Dior mais ça vaut le coût !

Alors. Soyez indulgentes... Et attentives ! Car une gamme de maquillage tout-à-fait correcte, à un prix tout-à-fait ahurissant, s'apprête à entrer en lumière dans cet article. J'ai nommé : MUA. J'avoue, je n'ai pas vraiment cherché à savoir s'il existait une quelconque boutique en France, mais vu que leur site Internet n'a pas l'air d'avoir de section française, je me suis contentée de commander sur le site. Des tonnes de blogueuses ont déjà parlé de ce qui ressemble à notre "Free contre Orange, Bouygues et SFR" : MUA contre Urban Decay. 

J'adore Urban Decay, j'ai craqué il y a quelques mois sur la Naked 2 après en avoir entendu des tonnes d'éloges. Mais voilà, à 43€ les douze fards, cela représente quand même une jolie dépense (presque onze Happy Meals!!) et j'avais beau les trouver superbes, je me voyais mal investir dans une nouvelle palette. 

Et puis MUA est entré dans ma vie. Un site totalement British qui m'a tout de suite charmée avec ses quelques produits, pas beaucoup mais assez de palettes pour que je trouve mon bonheur. Ici, une liste des quelques petites choses qui ont fini dans mon panier, avec mon avis !

Et nous commençons de ce pas avec la base : la Primer (ne m'a pas lâchéé)

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Au début je la trouvais formidable, elle est assez fraîche donc agréable à poser. Elle ne colle pas plus que ça. Mais depuis quelques temps, je me demande si je ne suis pas la terrible victime d'un non moins terrible phénomène d'accoutumance : par deux fois j'ai vu mon ombre à paupières disparaître. Ou pire ! Se fondre en un petit trait noir coincé dans le pli de ma paupière. Je me demande donc. Mais pour le prix, c'est quand même pas mal !

Passons ensuite au coeur du sujet : les OOOOMBRES A PAUPIERES. Je ne le dirai jamais assez : j'adore ça ! Et depuis que MUA balance de la palette à 4£, c'est un challenge de trouver de nouvelles associations de couleurs tous les matins. Oui, bon après je ne suis pas comme les nénettes des pubs pour Dove et compagnie, qui ont tout le temps de se pavaner à poil vu qu'elles se douchent à midi et demie... Moi ce serait plutôt dix minutes maximum, assise sur mon lit pour profiter des premiers rayons de soleil. Mais, les deux palettes que je vais vous montrer permettent quand même un paquet d'association.

Voici donc la .. Immaculate Collection, malheureusement plus vendue...Et la plus modeste Poptastic. 

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Et surprise !! Des couleurs ! Les Naked un et deux peuvent aller se rhabiller, ici on ose des choses un peu moins neutres. Voyons voir d'un peu plus près...

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La Popstatic et ses jolis bleus... Gros coup de coeur pour le framboise que l'on aperçoit au fond. La première fois que j'ai une couleur de ce type ! 

Quand à l'Immaculate Collection, on voit très clairement que j'use et abuse du doré... Mais c'est pas de ma faute, il est tellement extra ! Un peu poudreux, j'avoue, mais il s'étale très bien et a une belle tenue. Je l'utilise souvent par-dessus d'autres couleurs pour un super effet pailleté.

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Du bleu marine, un joli noir mat un peu plus loin, un blanc (what? J'arrive pas à l'utiliser..), un doré "aïe aïe aïe" qui n'est pas sans rappeler l'Half-Baked de chez les Nudistes ! A côté de lui, un vert d'eau qui tire un peu sur le doré, oui oui. Et d'autres couleurs plus classiques, plus ou moins couvrantes (déçue par exemple par le gris en premier plan et le marron tout en bas). M'enfin, pour 6£ c'est quand même tip top top.

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Alors, il est pas beau mon doré ? De gauche à droite : un bleu très marine tirant sur le gris, un petit bleu métallisé pas moche du tout, le doré et un blanc nacré assez sobre, un vert foncé et le superbe rose dont j'ai parlé plus tôt.

Mais j'ai eu envie de tester aussi les eye-liners, et j'ai craqué - non, fondu - pour deux étranges créatures. D'abord le 3 - in - 1 Contour Pen, belle déception s'il en est - et un liner pailleté qui n'est plus vendu mais qui m'a donné envie de m'amuser. Je l'ai en bleu et en vert. Alors le premier est naze parce qu'en plus d'être fade comme tout, il s'estompe en deux mouvements. A l'inverse, le second a une tenue d'enfer, et serait génial à cela près qu'il me fait penser à un accessoire de scrapbooking :) Même odeur, mêmes paillettes, j'ai l'impression de me maquiller chez Cultura. Voyez plutôt : 

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Non mais vraiment, le vert, on dirait qu'une chenille radioactive s'est frottée à moi. Quand au 3 - in 1 Contour Pen, étalé à gauche de la bave de licorne, bah si vous le voyez faites-moi signe... De toute façon, quatre secondes après il était parti.

Et pour finir, juste avant de partir à la Zumba, j'ai tartiné quelques ombres au-dessus de mes yeux, et j'ai eu envie de vous montrer le résultat :)

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Bon, c'est pas le top du top, et il est possible que mon broussailleux sourcil ait subi des modifications genre Photoshop. Heheheahaha (rire gêné). En bref, je me suis étalé un marron sur la banane externe, un peu de nacré dans le coin interne, du bleu-vert métallique sous l'oeil, et une touche de doré sur la paupière mobile qui ne ressort pas assez à mon goût. Et le mascara, c'est une bonne surprise de chez Yves Rocher (l'ami du paraben et de l'aluminium). 

Voilà, c'est la fin de ce premier article sur le maquillage... Mon secret est foutu, vous le savez maintenant : J'ADORE me barbouiller les yeux avec des couleurs, et pour cela J'ADORE MUA. Tout n'est pas bon à prendre, mais globalement le rapport qualité-prix est imbattable ! 

<3

18 mars 2013

Reste auprès de moi

Ils sont peu nombreux, ces films-là. Généralement, une fois que je connais la fin ou les évènements marquants, ils ont le mauvais goût de se rappeler à moi alors que j’essaie de retrouver la surprise de la première fois. Mais avec ce film, c’est différent. Peut-être parce qu’il ne déborde ni d’effets spéciaux, ni d’acteurs canons, ni d’action survitaminée. Ni de romance. Là, vous vous dites peut-être que mon film doit être du genre art-et-essai russe des années 80. Pas du tout !

  C’est la poésie qui l’entoure qui fait que j’aime ce film, qu’il m’enrobe à chaque fois dans une moelleuse couche de naïveté et de fraîcheur. Bon, c’est décidé, je lâche son nom (bien que les plus anglophiles d’entre vous l’aient trouvé depuis belle lurette :)

  Stand by Me.

  C’est Monsieur Rob Reiner qui l’a réalisé, en 1987. Autrement dit, bien avant que je ne daigne pointer mon nez sur Terre. Autrement dit – bis, ce n’est pas vraiment de la HD, et les dialogues sont d’époque. Et, c’est Monsieur Stephen King qui a écrit le livre dont il est tiré.

  Plantons le décor. Monsieur King est particulièrement coutumier des ambiances glauques. Celle-ci l’est, d’une certaine manière. Figurez-vous une petite ville de l’Oregon, à la fin des années 50, et dont l’unique attraction semble être cette voie ferrée qui la traverse. Tout le monde connaît tout le monde et ne s’économise pas lorsqu’il s’agit de casser le sucre sur le dos de son voisin. Les secrets se vendent comme les petits pains, et les plus intéressants d’entre eux sont ceux qui mènent aux plus belles aventures.

 De l’aventure, il y en aura beaucoup, pour quatre garçons nés dans cet endroit sordide. Liés comme les doigts de la main, déjà sceptiques face à leurs grands-frères que l’ennui a changés en voyous, et pourtant gavés d’espoir en la vie. Les acteurs, alors jeunes, ont des bouilles qui, aujourd’hui, ont radicalement changé : Will Wheaton était le plus mignon – ceci n’est plus vrai – Corey Feldman a toujours la même tronche, et vous connaissez sûrement Jerry O’Connell. Quant au quatrième, et de loin le personnage le plus intéressant, il était incarné par River Phoenix, à qui les drogues ont ôté la vie en 1993. Ça, c’est pour les présentations formelles, retournons maintenant dans le film.

  C’est étrange, la poésie qu’il dégage. Les quatre compères entendent un secret qui ne leur était pas destiné : un garçon aurait été tué par un train, à deux jours de marche de chez eux, et son cadavre reposerait quelque part dans la forêt. Le temps de préparer un mensonge pour les parents, de réunir quelques couvertures et victuailles, et ils prennent la route pour voir par eux-mêmes ce qu’il en est.

 C’est ainsi qu’ils remonteront, durant l’heure et demie que dure le film, une petite voie ferrée quelque part dans l’Oregon. En partageant leurs rêves secrets, leurs plus grandes craintes, et un florilège d’insultes tendres qu’il est plus drôle d’écouter en version originale. Et sur cette voie ferrée, c’est leur vie qui change, tout doucement et brutalement à la fois. Ils perdent autant qu’ils gagnent durant ce voyage, alors qu’ils ne savaient même pas quoi y chercher.

  reste-aupres-de-moi-film-avis

  Dans ce film, il est question à la fois d’amitié, et de ce qui vient après. De la vie, la vraie. Celle qui nous arrache à l’enfance, qui nous fait douter, et qui parfois a la mauvaise idée de nous voler nos rêves. Sauf si.

 Sauf si l’on conserve cette flamme qui fait déplacer les montagnes, comme l’apprirent quatre enfants devenus grands, un jour dans l’Oregon. Alors voilà, Stand by Me a le don de me rendre à la fois nostalgique, et pleine de force. Il donne ce genre de sourire venu du fond du coeur, dépose ces drôles de paillette sur ma tête, et puis… Et puis les premières notes de la chanson homonyme s’élèvent, et alors j’ai de nouveau douze ans. Avec tout le bonheur que cela implique.

 Inutile de préciser : Si vous en avez l’occasion, regardez-le !!

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18 mars 2013

Que trouve-t-on lorsqu'on revient d'une longue absence ?

On trouve un Rooibos à la vanille brûlant, posé sur la table du salon. Du miel s'agite au fond, remède doux contre cette gorge qui s'est mise à me brûler. Mais voilà, à peine commencé que je m'égare. Ce doit être la joie de la petite fille qui revient enfin chez elle !

Que trouve-t-on lorsque l'on revient, au terme d'une longue absence ? Ici, j'ai trouvé mon espace qui dormait, qui m'attendait. Mon blog que je délaisse parce que j'écris davantage chez les SoBusy, que j'ai arrêté de courir après la Une, après la popularité. Je suis maintenant dubitative devant les mouvements de mode. (Oh et bordel j'en ai assez de voir des intérieurs scandinaves !! Stop les murs blancs et le patchwork sur le canapé !!) Après tout. A quoi sert-il, ce blog, sinon à vous dire qui je suis, ce qui me définit ? C'est comme les amis. Si cela vous plaît et que mes convictions vous séduisent, alors venez, vous êtes les bienvenus, et je tâcherai de rendre la pareille. Bah ouais, c'est difficile de devenir l'ami d'un égocentrique. Je crois que c'est impossible. Et j'en ai assez d'encourager de toutes mes forces des gens qui n'ont jamais lu un seul de mes écrits en retour. Sans partir sur le principe skyroquesque de "1 com chez moi = 10 coms chez toi" (yéyééé), j'estime que s'intéresser un minimum à celui qui s'intéresse à toi, c'est normal.

Bon. Qu'ai-je trouvé encore, parce que là, je recommence à râler. J'ai trouvé un endroit qui n'est pas un blog "Humeur". Ni aucune autre des cases que j'ai croisées. J'ai envie qu'il soit, ou devienne, un blog "Partage". Partage dans le sens où, j'ai aimé un film alors je vous le fais découvrir. Je sais faire les oeufs mollets frits alors je vous montre comment. J'adore ce mascara de chez Yves Rocher, alors je voudrais bien vous en parler. Et puis vous me répondriez "Han, tes sourcils, TES SOURCILS !!" et vous auriez raison, car ça m'EMMERDE de défricher cette zone de mon corps, vous n'imaginez même pas. Ou alors, peut-être que vous aimeriez. 

En tous les cas, je ne dis pas que les coups de gueule seront moins nombreux. J'aime bien en faire, j'aime bien dire ce que je pense. Dommage, je passe pour une morue acariâtre, alors qu'en fait pas du tout !! Mais voilà. Je pense que l'on perd trop de temps à se demander si l'on peut ou si l'on doit écrire telle chose à tel moment. Je voulais juste venir vous dire que ce blog n'est pas en perdition, que NON je ne lâche pas ce nom de domaine (gnihihihahaha) et que, désormais, c'est normal si ça devient un peu n'importe nawak ici.

Donc, Comegetsome est un endroit qui me rapporte environ zéro simflouzes, pour lequel aucune chargée de com' ne s'étripe avec sa concurrence, dont le design ne respire pas vraiment le travail d'orfèvre... Mais c'est un espace que j'aime, si vous saviez comment. C'est ce vieux jean qui fait de la résistance, c'est cette odeur de toute une enfance (c'est une rime tombée sous le sens, hihihahaha), c'est ça ! Et c'est comme ça !! Et j'adore ça !

Bienvenue.

On partage ? :)

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25 janvier 2013

Pourquoi j'aime l'hiver.

Je suis quelqu’un de frileux. C’est un fait avéré depuis des millénaires – voire un peu moins – et les répercussions sont assez désagréables : ma peau se transforme en papier de verre, mon visage rougit, et le pire ce sont les spasmes incontrôlables qui m’agitent dès qu’un vent un peu froid souffle sur moi. Tu me diras, je déteste aussi la chaleur. Mes aisselles adooorent surchauffer dès qu’un rayon un peu trop tiède est dardé sur moi, et puis je prends des airs d’hippopotame dès que les températures frisent le trente à l’ombre. En un  mot comme en cent, je suis pé-ni-ble. Mais, et c’est tout l’intérêt de la chose, j’adore l’hiver. Laissez-moi juste vous expliquer pourquoi.

 Quand j’étais vraiment petite, tous les dimanches avaient la même saveur. Le matin, je voyais ma mère s’affairer tandis que mon père bricolait dans un coin. Schéma aussi classique que contemporain finalement, et l’essentiel était que chacun y trouve son compte. Mes sœurs batifolaient à droite à gauche, quand elles ne larvaient pas devant les premiers épisodes des Simpson. Ensuite venait le repas du midi : toujours plus riche que les autres, toujours plus copieux. Souvent ma grand-mère se joignait à nous pour le weekend, et parfois on mangeait de délicieux tajines. Les autres fois, c’était un poulet rôti, et une tarte aux pommes. Tiède, douce, et sucrée.

 Mais voilà, c’est là que le schéma varie lorsque vient l’hiver. Le poulet se transforme en raclettes, en généreuses choucroutes, en fondantes fondues. L’estomac est un peu plus lourd et les rires, eh bien les rires sont aussi heureux qu’à l’ordinaire. Alors après, pour digérer et regarder le temps qui passe, on allume un feu, chacun se love dans un coin du salon et un album de musique classique démarre.

 Voilà où commence l’hiver que j’aime. C’est là, dans ce cocon empli de gens qui me sont chers, qu’il prend ses racines. Et, peut-être est-ce la digestion qui ralentit nos gestes, mais tout me semble plus doux, plus simple, plus confortable. Les heures s’égrènent et dans le ciel, la lumière décline doucement. Alors vient le moment d’allumer les innombrables lampes, dépareillées, qui donnent son charme au grand salon. Et, même si nous gardons nos écrans à portée de main, le sentiment de partager quelque chose est bien présent.

 C’est sûrement ce souvenir-là, encore riche de couleurs et d’odeurs, qui a façonné les dimanches que je passe désormais. Avec l’Homme, dans un cocon bien plus petit, mais bien à nous. Habillé de bois clair et de guirlandes lumineuses. L’hiver que j’aime, c’est celui que je passe sous un immense plaid vert, une tasse de thé brûlant dans les mains, le ronronnement de la télévision un peu moins fort qu’à l’ordinaire. C’est celui qui me rappelle que dehors il fait froid. Je sais que demain, il faudra sûrement gratter le pare-brise de ma cacahuète, alors j’aurai froid et mal aux mains. Mais pour le moment, là, tout ceci importe bien peu. Dans l’hiver que j’aime, une fine pellicule de glace recouvre tout et fait scintiller l’ordinaire. La nature se met le plus simplement du monde au ralenti, et nous faisons de même. Exactement comme quand résonnaient les canons de Pachelbel, comme quand crépitait le bois brûlant, comme quand j’étais vraiment petite.

 

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22 décembre 2012

Instants de paix et douceurs salées.

En cette période de Noël, je crois bien que les choses s'apaisent un peu. Un gros point noir s'efface enfin, et l'autre s'estompe doucement. Le premier, c'est notre chèque de presque trois mille euros qui a bien été reçu par l'organisation du 4L Trophy, et eux qui sont ravis de nous annoncer que oui, nous sommes partants. Je crois que toute ma famille a déjà prévu de se libérer à la prochaine Saint Valentin pour nous voir prendre la route dans notre jolie 4L. Car elle est jolie, et pas qu'un peu ! Orange, toute orange, elle brille et a une allure de folie avec ses jantes noires. Encore un peu de travail dessus, mais il semble bel et bien que le plus gros de la préparation soit derrière nous. 

Le deuxième point qui s'efface gentiment, c'est le paquet de chance que nous avons eu hier, en nous rendant à l'église pile à l'heure où elle ouvre, ce qui se produit trois fois par semaine pendant seulement deux heures. Alors nous avons pénétré dans un univers qui nous est particulièrement étranger, et avons réservé le dernier créneau disponible : mariage religieux à 17 heures, mariage civil deux belles heures avant. Une épine de moins dans le pied. Nous avons peut-être trouvé notre salle et son traiteur imposé, qui s'il me faisait peur au début, nous a présenté quelque chose de tout à fait correct. Et dans nos prix ! Alors, Chef, si tu passes par là, sache que j'attends ton chiffrage avec une grande impatience. Non mais, l'autre jour, j'ai vu passer un article dans lequel une nana détaillait son budget pour le mariage. Elle a eu la chance que leurs parents le financent entièrement, ce qui n'est pas le cas pour nous, car je n'aimerais pas leur être redevable de tout ça. Tout ça, justement : son mariage a coûté pas loin de 25 000 euros. Non, il ne te manque pas de zéro ! J'ai personnellement du mal à imaginer que l'on puisse dépenser autant dans un seul jour, dans une seule fête (ou alors c'est mon goût pour les voitures qui me fait dire qu'avec ça j'aurais une belle Kia Ceed garantie 7 ans !!). Alors, bien sûr, chacun voit midi à sa porte. Le mariage que nous voulons organiser se veut à la fois intimiste, chaleureux, simple et simple. Et simple. (Wat? Je l'ai déjà dit?)

Et puis, hier soir, je crois qu'on a eu envie de se retrouver un peu, de se faire plaisir, après cette semaine un peu con qui voit se terminer les cours de 2012. Un peu con parce que bien plus légère que prévu, et parce que ponctuée de deux examens auxquel il est simple de répondre quand l'utilisation d'internet est autorisée (Google Doc, you' da boss ! ). Bon, se faire plaisir je disais : un détour par le supermarché plus tard, et nous avions ceci sous les yeux.

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Alors, le foie gras qui vient d'une nuit dans un domaine Sauternais, c'est bon mais ça fait roter quand on en mange un peu trop. Le fromage vert, c'est un machin au wasabi qui n'en a pas le piquant, mais seulement le goût âpre du raifort. C'est pas bon, donc. Le brie bien fait, ça pue autant que le camembert. Le riz soufflé au wasabi, ça me fait pleurer, j'adore ça. Et les tomates cerise, ça fait "Sprountch !" quand on mord dedans. Tout ça ensemble, c'était parfait. C'était doux, idéal, reposant, savoureux, amoureux, fort en goût, et pas que. Mais je crois que j'ai un peu tout mélangé : parle-t-on encore seulement de nourriture ? 

Bonnes fêtes à tous : qu'elles soient douces, ceci compte bien plus que toutes les fins du monde de la galaxie.

2 décembre 2012

J'avais dit ça, il m'a dit ça, j'ai rigola.

Du verbe rigoler, toujours. C'est dans cette jolie cafétéria où le patron nous serre la main, que cette phrase anodine a été lâchée dans un rire par l'Homme. Qui finissait son cheesecake, ou l'attaquait, je ne sais plus trop. Toujours est-il que j'ai soufflé quelque chose comme : "Tiens, je participe à un concours sur un blog pour gagner la Vice Palette d'Urban Decay.. Fais moi goûter le cheesecake ? " .

Tout aurait pu se terminer sur cette question, j'aurais enfourné une pleine cuillère de ce gâteau un peu pâteux et j'aurais léché le coulis de framboise qui aurait glissé au coin de ma lèvre. J'aurais fait une grimace parce que finalement j'aime pas trop, et ma petite phrase serait passée à la trappe. 

Mais non ! C'était sans compter que la pleine Lune avait eu lieu quelques heures plus tôt, et que l'Homme avait, de fait, le sarcasme facile. C'est là qu'il me dit : " Han, je me rappelle, y'a deux ans, tu me disais quelque chose comme : Ouaais, naaan, j'ai pas besoin de tout ce maquillage, j'comprends pas ces nanas là !! Et maintenant..."

Bon, bien sûr, hors de question de le laisser finir sa phrase. D'abord, j'étais déjà écarlate, et puis en plus c'est FAUX. Il s'en est suivi une joute orale fort rigolote à l'issue de laquelle, COMME D'HAB, j'ai perdu. J'avais tort, j'étais reléguée au rang de volte-faceuse, de midinette, de changeuse de chemise-culotte. 

Alors, Chéri, toi qui lis ces lignes en te marrant je le sais, permets-moi de rectifier le tir. 

Je me maquillate depuis l'âge de "hm-hm" ans. Je ne sais plus exactement. Par contre, je me souviens d'avoir eu ma première palette en 4ème et d'avoir voulu tester des petites choses sympathiques. Et je me souviens encore plus particulièrement de la fois où on m'a dit "han, on dirait un pot de peinture violette". C'est là que j'ai reçu ma première leçon de make-up de ma vie, et elle portait ce titre : Par ici Monique. (Parcimonie en fait). Ensuite, si j'ai fait des faux pas, je ne m'en souviens pas. ( Si ça c'est pas égosto-narcissi-imbustique ça, je ne m'y connais pas ! ). Mais je me suis mise à adorer ça. Ma Ginette m'a ensuite appris ma deuxième leçon, Sans Mascara Tu Ne Sortiras Pas. Il lui était impensable de franchir le portail sans parer ses cils de cette étrange mixture noire, et j'ai vite pris le pli : c'est vrai que sans ça, mes yeux ont l'air quand même un peu tristes. Ensuite, elle m'a fait rêver en me disant : "Ca, c'est du Khhhrrrooowl, c'est ce que se mettent les femmes Arabes sur les yeux depuis des millénaires, regarde on fait comme ça ! Hop, Flop, Chuuuis, c'est fait.". Moi, avec le khôl, tout ce que j'ai réussi à faire c'est me planter le bâton dans l'oeil et chouiner. Exit donc, je suis passée au crayon. Et surtout, je suis tombée amoureuse des Zombrapopières. Couleur ocre, dorées, noires, grises, claires, roses, vertes, bleutées : toutes, je les aime ! (Sauf les rouges, on n'est pas à une zombie-walk là.) Et à partir de là, FORCEMENT, chéri, en acheter est devenu indispensable. 

Je te passe le laïus sur Hellocoton et les innombrables portes que cela m'a ouvert, car tu connais le discours par coeur. Juste pour dire que c'est Hellocoton qui m'a appris ma leçon suivante, Urban Decay Maîtrise Les Zombrapopières. Et pas qu'un peu. Donc là, tu me vois bidouiller tous les matins avec ma Naked 2, tu l'as déjà vu tomber par terre et d'ailleurs, promis promis, je vais m'occuper d'enlever la poudre noire sur notre tapis blanc. (vilaine moi !) Tu sais que ce sont des couleurs assez neutres. Eh ben la nouvelle palette, elle a du rose vif et du vrai joli bleu. Voilà. C'est pour ça qu'elle DOIT rejoindre ma petite collection. Et je t'arrête tout de suite : oui, la petite tour Sephora que je m'offris il y a quelques semaines a des couleurs similaires, mais... Ce n'est pas du tout pareil.

Comprends-tu mieux, maintenant ?   :)

 

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En revanche, le jour où je sors de la maison comme ça, tu as le droit de me rattraper par le bout des cils et de m'immoler (gentiment) par le démaquillant ! 

4 novembre 2012

Thank you Baby, see you goodbye

Tout le monde le sait puisque je n'arrête pas de le dire, j'aime les voitures. Les belles voitures, comme les voitures qui ne coûtent pas la peau des fesses de Nicky Minaj. J'ai une sainte horreur des monospaces, encore que certaines marques font des efforts pour les rendre moins laids. Je kiffe les breaks, j'aime les gros SUV, j'adore les citadines séduisantes, et par dessus-tout, j'aime la Chevrolet Camaro. Et ses deux copines, la Ford Mustang et la Dodge Challenger. Je trouve qu'elles ont des allures formidables. Qu'elles ont l'air méchantes, qu'elles ont l'air d'en vouloir et qu'elles sont agressives.

Certes, pour le moment et du haut de mes vingt-et-un ans, je conduis une Ford Ka. L'ancien modèle, celui qui ressemble à une bulle un peu écrasée - ou à un crapaud, question de point de vue. Elle n'est pas puissante, mais elle est nerveuse. Elle déconne un peu, elle me gonfle avec son chauffage qui est bloqué sur "chaleur max", elle m'énerve à plus illuminer mon compteur de vitesses, et en plus je lui ai rayé l'aile un jour de grosse panique. Mais pourtant, je l'aime à la folie.

Je vois déjà venir certains points de vue sur la question de l'automobile. Ceux qui considèrent que ça pollue, que ça tue des écureuils et que ce n'est jamais qu'un outil de locomotion, permettant d'aller d'un point A à un point B. Ceux qui trouvent que ça coûte trop cher. Ceux qui préfèrent les transports en commun. A ces derniers, je répondrai simplement qu'ici, on prend le tram quand on va en ville, mais que le reste du temps, bizarrement, le bus ne suffit pas. Et je leur dirai que c'est une bonne chose de penser à l'environnement. Même qu'on paie désormais une fortune pour s'offrir un rêve qui crache trop de CO².

Alors pour moi, les voitures, c'est autrement plus que ça. C'est l'association formidable de pistons, courroies, mécaniques obscures et électronique pointue qui créent un robot génial. L'interface est faite avec trois pédales, un volant, un levier de vitesse et c'est parti. Et là-dedans, l'être humain devient "Da Boss". Il devient pilote. Il fait ronronner son moteur, grimpe haut dans les tours, renverse son café - ça lui apprendra à boire du café en conduisant. Il devient le seul maître à bord et c'est "silence radio" les gamins. Parce que mine de rien, la concentration requise est énorme. Mine de rien, et je m'adresse aux minettes qui se mettent du rouge dans le rétro ou qui farfouillent dans leur sac d'une main libre, t'as beau croire que tu maîtrises, ta voiture est déjà en train de partir. Quand tu regardes à gauche pour observer la maison, imperceptiblement, ta voiture dévie. Bon, je ne vais pas m'attarder sur les gens énervants, je réserve juste la palme d'or pour le mec qui est perdu et qui, du coup, se pose à 10km/h au milieu du rond-point à la recherche de sa destination. 

Mais au-delà de ça, et de la difficulté de conduire et de suivre le code de la route, j'avoue un gros faible pour les ronronnements agacés. Les grosses cylindrées. Les centaines de chevaux qui font "BBBVROUMM" quand tu démarres. Il y a quelques mois, je suis tombée amoureuse de la Chevrolet Camaro dans un épisode de Hawaii 5-0. Notre idylle s'est poursuivie dans Transformers et depuis peu, dans Homeland. Pour me faire plaisir, Chevrolet a décidé de la commercialiser en France, et de la rendre "accessible" en plus : quarante mille euros. La moins chère de sa catégorie avec son gros, gros V8 sous le capot.

Et puis, plus récemment, Groupon s'est dit qu'il allait faire une heureuse, et a proposé un bon pour 3 tours, comme pilote, dans la Bumblebee (la version jaune et noire de Transformers quoi). J'ai sauté dessus, et hier, j'ai sauté dedans.

Evidemment, quand elle démarre, j'ai des frissons. Avec sa gueule d'enfer, elle m'en donne d'autres. Et puis, j'ai pu monter dedans. Dedans, c'est moche. Les plastiques sont cheap. Les indicateurs sont moches, carrés, le levier de vitesse ressemble à une verrue jaune. Après m'avoir expliqué que j'étais dans une propulsion, que je devais aller vraiment doucement, et anticiper mes freinages, nous sommes partis. Sans surprise, c'était extra. J'ai même eu cette seansation de fou, celle de quand tu es plaqué au siège dès que tu écrases l'accélérateur. J'ai eu l'impression d'avoir à arrêter un boeuf en rute quand j'ai dû freiner. C'était wahou.

Au bout de trois tours, il a fallu descendre, et discuter un peu avec ce monsieur qui a la chance d'en avoir les clefs à disposition. Alors, nous avons remarqué un détail tue l'amour. Encore plus tue l'amour que le mec qui garde ses chaussettes pour... . Tu vois, sur la photo de la voiture, y'a trois petites ouvertures verticales près de la roue arrière. Ce sont des ouïes, comme pour les poissons. Sauf que là, ce sont des fausses. C'est des foutus autocollants qui te font croire que ce sont des vraies. C'est encore PIRE que quand t'achètes un modèle réduit : là c'est du vrai, c'est du gros fake. 

Alors voilà, d'accord, quand tu t'offres un V8 à ce prix, tu ne dois pas être trop regardant sur les finitions. Tu oublies le confort intérieur pour n'apprécier que la puissance du moteur. Ce qui tombe bien, puisque la rocade Bordelaise est limitée à 90km/h, quelle folie ! En plus, et sans déconner, elle consomme 20L/100 quand tu conduis gentiment. Ce qui veut dire qu'avec un plein, soit 120 euros environ, tu peux espérer parcourir 200 km. HAAA !

Bref, j'ai eu l'impression de rencontrer le mec qui me fait rêver sur Internet depuis des mois. Et de réaliser qu'il s'épile les sourcils, qu'il n'a pas les qualités que je cherche, qu'il n'est qu'un flambeur qui n'a pas grand chose à offrir de plus qu'un joli engin (euh, moteur! coquine!).

Triste ? Non chef, juste nostalgique. Mais ça va, je me concentre sur mon deuxième gros coup de coeur, et lui, nul doute qu'il est plus confortable !

Alors, vous, les filles ( & garçons !): c'est pour aller de A jusqu'à B ou pour kiffer la vibe que vous choisissez une voiture ?

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Lààà ! Làà ! C'est des fausses ouïes !!! (Mais garanti, c'est un vrai V8 dedans!)

26 octobre 2012

Throw away your dignity and Rise

C’est un reportage dans 100% Mag l’autre soir qui a éveillé en mi cette colère sourde. Tu me diras, j’aurais pu commencer en disant “C’est cet essai de Jean-Eude De La Bouttonière à propos de l’occupation spatiale de nos lobes frontaux qui a froissé mon moi-profond”, mais j’ai les références que je peux. Et après huit heures de cours assomants, j’ai besoin de poser mon cerveau dans un bocal de formol, bien en évidence sur le bar du salon.

 

Sauf que, si le cerveau est effectivement au repos, mes réflexes et mon moi profond restent les mêmes. Et là, vraiment, j’en ai eu ras-le-bol de ce que j’entendais.


Autant ne pas garder le suspens plus longtemps : le reportage parlait de Mila Kunis, devenue récemment femme la plus sexy de... du monde ? de la galaxie ? Je ne sais plus. Passons sur le fait que je ne la trouve pas si bonne que ça, et venons-en aux explications des journalistes sur cette nouvelle bomba-ttitude :

 

Le monsieur, avec son immense sourire aux lèvres, expliquait qu’au départ, Mila, c’était la bonne copine apparue dans That 70’s Show, et qui nous faisait bien marrer dans son duo avec Ashton Ketchup. Et puis, un mec du nom de Darren Aronofsky a eu la bonne idée de confier son second rôle à Mila. Faisant ainsi découvrir au monde cette be-bom en puissance.

 

Et c’est là que le journaliste m’a énervé. Dans son explication, il disait qu’avec ce baiser fougueux, échangé avec la cultissime Nathalie Portman, Mila Kunis était passée de “gentille copine” à “croqueuse d’hommes vénéneuse”, “beauté fatale”, bref, à se damner.

 

Autrement dit, pour qu’une nana devienne une icône en matière de glamour et d’attirance, il faut nécessairement qu’elle se dénude / couche avec quelqu’un ou, comble de la sexy-attitude, affole les gens dans une scène lesbienne. Parce qu’inutile de le nier, c’est plus excitant que Brokeback Mountain.

 

Par contre, côté hommes, aux dernières nouvelles ce ne sont pas leurs scènes de cul qui les transforment en des superstars du cinéma. Non, on fait un peu plus attention à leur jeu scénique, à leur manière de s’imprégner d’un rôle, au sex-appel qu’ils dégagent même quand ils sont habillés. J’ai beau essayer de me raisonner, j’ai quand même l’impression que la Mila, si elle n’avait pas fait ce genre de scènes dans Black Swan, bah elle serait pas en couverture des magazines masculins. Alors qu’est-ce qui compte ? La couleur du string - quand il y en a un - ou le talent d’actrice ? Parce que bizarrement, je vois rarement Diane Kruger ou Natalie Portman à moitié à poil, avec maquillage charbonneux et moue mutine, en couverture de Playboy.

 

Question de dignité peut-être. 

 

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Elle est quand même canon, non ? BON. La prochaine fois, on abordera ce mysogine en puissance qu'est James Bond - est-ce que je suis la seule dans toute la galaxie à ne pas aduler l'agent - pas si - secret ?

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No Surrender
  • Une électronicienne avec son âme d'enfant : et sur ce blog, des billets doux, de la bonne humeur, des trucs cuisinés, lus, vus, des voyages, de la décoration ! Des bêtises de jeune nana, quoi !
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